La Vallée de la Mort et Sequoias national Park (19 au 24 Novembre 2015)
Dans l’article précédent, on avait fait le grand écart entre l’espace sauvage immense du Grand Canyon et la ville exhubérante de Las Vegas.
En quittant Las Vegas, on enchaine à nouveau deux zones très contrastées :
La vallée de la mort désertique dont le fond se situe en-dessous du niveau de la mer puis les forêts enneigées de Sequioas poussant en altitude.
Tout d’abord nous rejoignons Death Valley (Vallée de la mort) et dormons à Zabriskie Point.
Le lendemain nous faisons escale sur une zone où les roches d’origine volcanique offrent une belle palette de couleurs :
L’occasion pour nous de croiser un Road Runner (Coureur de route), l’oiseau qui a inspiré le personnage de dessin animé Bip-Bip. Effectivement, cet oiseau vole très peu et ne se déplace presque qu’en courant.
Nous passerons notre deuxième nuit près des dunes de Mesquite. L’occasion d’aller faire une balade en famille dans les dunes au crépuscule.
Novembre est une bonne saison pour découvrir la vallée de la mort, car nous n’avons vraiment pas souffert de la chaleur.
Pour finir notre circuit des Parcs Nationaux américains, nous quittons Death Valley pour rejoindre Sequoias National Park en Californie.
Joël qui avait eu la chance de visiter ces forêts de séquoias quand il était petit en gardait des souvenirs merveilleux et il était impatient de revivre ça avec les enfants. Chloé était également impatiente de découvrir ces forêts magiques!
Nous voilà donc dans la Sierra Nevada, à environ 2000m d’altitude, les pieds souvent dans la neige, à nous promener au milieu de ces arbres gigantesques :
Léo et Iban, 2 lutins au milieu de la forêt magique!
Le général Sherman, l’arbre le plus lourd du monde, à gauche (12m de diamètre je crois) et un autre beau séquoia en bord de route!
Léo et Iban sur l’un des plus imposants séquoia nommé Le Président (impressive, most impressive!):
La balade du lendemain nous fera traverser quelques zones bien enneigées qui pousseront Iban, qui adore bricoler, à se fabriquer des raquettes à neige!
Elles étaient superbes et il aura randonné quelques temps avec.
Le séquoia se révèlera être un très beau sujet pédagogique car il s’agit d’un arbre vraiment particulier :
Il ne pousse qu’en Californie, sur les versants ouest de la Sierra Nevada, entre 1800 et 2300m d’altitude je crois, dans des coins humides. Quand on parcourt la forêt, on est étonné de voir que les grands sequoias portent presque tous de grandes cicatrices d’incendies plus ou moins récents.
Ces montagnes sont en effet le siège de nombreux feux de forêt (un séquoia est exposé au feu tous les 7 ans environ) et on a d’abord de la peine pour eux.
On se dit que ces arbres si rares et majestueux ne méritent pas d’être ainsi exposés aux flammes. Puis on est surpris d’apprendre que ces incendies sont leurs alliés!
En effet, le séquoia a une écorce extrêmement épaisse (plusieurs dizaines de cm) qui lui permet le plus souvent de résister aux incendies, contrairement aux petits buissons (rhododendrons, cornouillers…) des sous-bois. Et on apprend que la chaleur du feu permet aux cônes de s’ouvrir et libérer ainsi des graines de séquoias en dormance depuis de nombreuses années. Ces graines se retrouvent ainsi déposées sur un lit de cendre très fertile qui leur permet de germer et pousser sans concurrence d’autres espèces.
Le séquoia a donc besoin des incendies pour se reproduire dans de bonnes conditions. Etonnant non?
Les séquioias, à l’écorce rouge, cohabitent avec d’autres espèces de conifères comme le pin Ponderosa, ce qui offre de belles combinaisons de couleurs de troncs:
Le soir, quelques rayons arrivent par endroit à se faufiler pour éclairer les troncs.
Après 2 jours de balade dans cette forêt envoûtante et incroyable, nous prenons la route de la côte Pacifique où Susan, la tante de Joël nous attend à Santa Barbara.
Les Parcs Nationaux américains nous auront offert du grand spectacle et de fortes émotions!
Une page du voyage se tourne avec maintenant un retour à la civilisation qu’on va apprécier.