Mexique, nous voilà!
Ah, nous voilà enfin au Mexique, j’attendais (c’est Chloé qui écrit bien sûr) ça depuis 3 mois!! Il fait enfin chaud ! Nous passons la frontière à Mexicali, un des endroits les plus chaud de la planète en été!! Mais là, c’était juste la bonne température !! Nous longeons la frontière avec les Etats-Unis côté Mexique. On peut voir tout le long de la route des murs avec des barbelés pour empêcher l’immigration clandestine, ça donne une drôle d’impression… surtout que s’ils arrivent à franchir le mur il y a encore des kilomètres et des kilomètres de désert côté Nord…
On roule beaucoup sans trop s’arrêter pour rejoindre les plages du Mexique. Nous passons dans une zone réputée pour posséder plusieurs centaines d’espèces différentes, mais il y a très peu d’endroits pour s’arrêter et explorer :
Et enfin une première plage.
On est pas encore très à l’aise au Mexique pour dormir et se sentir en sécurité, d’autant que la zone proche de la frontière n’est pas la plus recommandable. Nous filons donc rapidement vers le sud et nous cherchons des lieux surveillés pour les nuits : devant les postes de police, les stations services qui sont ouvertes 24h/24, les parkings d’hotels, les campings…
Mais là, en arrivant au beau village de San Carlos, on a trouvé une plage privée (on n’osait même pas entrer sur le parking) avec gardien, barrières de sécurité… Tout cela pour une résidence de retraités américains et 3 restaurants de touristes… On était super bien installé!!!
L’eau est déjà relativement chaude (24° à la louche, et elle va être de plus en plus chaude au fur et à mesure qu’on descend vers le sud) et notre premier coucher de soleil est magnifique.
Les pélicans font des heures sup :
Et repas dans un des restaurants en question… Une fois la commande faite et en attendant les plats… on se repose!!!
Au menu apéro pour tout le monde pour fêter notre arrivée au Mexique, et la plage, puis cocktail mexicain aux crevettes, tacos, tostadas.
On était vraiment bien ici, on serait bien resté plus longtemps mais un problème majeur nous a fait fuir : les enfants se sont faits piquer par des méduses…
On reprend donc la route vers le sud, vers une plage sans méduse et si possible plus chaude.
Après une journée de route, nous passons une nuit sur la plage de Huatambampito.
La plage est sympa mais les insectes (moustiques et mouches de sable sont bien agressifs). Joël qui ira se balader dans les dunes pour observer oiseaux et papillons en fera la douloureuse expérience.
Alors nous reprenons la route, cette fois jusqu’à San Blas. Une localité réputée pour ses plages propices à la pratique du surf et pour ses oiseaux. Le village est également très joli avec ses rues colorées. Parfait.
On trouve un coin sympa pour se garer dans le sable avec vue sur la mer et palmiers dans le dos :
Léo étrenne la planche de surf offerte par Nathan, le cousin de Joël.
Dès sa 2ème vague, il est debout sur la planche. Il passera l’après-midi à surfer. Un vrai coup de foudre pour lui qui nous poussera dans les semaines à venir à cherhcer de nouvelles plages pour qu’il puisse surfer.
Joël testera aussi mais avec moins de succès.
Le lendemain matin, Joël et les garçons partent faire un tour en lancha (petit bateau à moteur) à la découverte de la mangrove. Un écosystème où l’eau douce se mélange à l’eau salée, colonisée par les palétuviers.
C’est un vrai labyrinthe dans lequel on découvre pas mal d’oiseaux et autres reptiles:
Un vrai bon moment dans la nature avec les garçons.
Joël prendra le temps de faire un article sur les oiseaux des mangroves un peu plus tard.
San Blas est également un e bonne destination gastronomique avec ses crevettes et langoustes.
Mais, nous quitterons ce joli coin, à nouveau à cause des insectes. Certes il y a des moustiques mais le pire étaient les mouches de sable, des moucherons plus petits que notre maille de moustiquaire, si bien que c’était aussi la guerre à l’intérieur du camping-car.
Heureusement, juste au sud, on nous montre que les montagnes descendent jusqu’à la côte et qu’il n’y a donc pas de marécages et mangroves, donc beaucoup moins d’insectes désagréables.
Nous prendrons donc la route de San Pancho, une localité de rêve, sans point noir, dans laquelle nous passerons une semaine.